16 juillet 2008
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HENDRIX, LES BEATLES, LES STONES, LED ZEPPELIN...
Revisités par Louis Bertignac, Loy Ehrlich, Cyril Atef, Akram Sedkaou et Aziz Sahmaoui, Joe Zawinul. Ils sont accompagnés de quatre gnaoua d'Essaouira aux choeurs.
Incroyable...
Ne les ratez pas au Cabaret Sauvage, à Paris le 18 Juillet !
Interview de Loy Ehrlich dans Télérama :
- Pourquoi avoir créé Band of Gnawa ?
Loy Ehrlich : Depuis des lustres, j'avais envie de reprendre les musiques que j'écoutais dans les cafés hippies d'Essaouira dans les années 1970, celles de Jimi Hendrix, des Stones, de Led Zeppelin, des Beatles, et de les fusionner avec la pulsation ternaire des Gnawa qui m'a révélé, moi-même, en tant que musicien, au point que je me suis mis à jouer du luth guembri. - Comment avez-vous choisi les musiciens qui vous accompagnent ?
Loy Ehrlich : Je connais Louis Bertignac (guitare) depuis mes débuts, puisque nous avons joué tous les deux avec Jacques Higelin à la fin des années 1970, puis dans Les Visiteurs pendant deux ans. Cyril Atef (percussions), l'un des deux membres fondateurs de Bumcello qui a accompagné M, est lui aussi un pote depuis une bonne quinzaine d'années. Tous deux ont déjà joué avec les Gnawa au festival d'Essaouira et ont eu un très bon contact avec eux, tout simplement parce qu'ils adorent cette musique. Loy Ehrlich : Elle sera menée par un jeune maâlem d'Essaouira, Saïd Boulhims. A 28 ans, il connaît tout le répertoire traditionnel et a une très bonne oreille qui lui permet de s'adapter aux harmonies occidentales. Moi, je serai aux claviers et à mon nouvel instrument, un mélange de basse et de guembri. Et puis j'ai craqué sur la voix d'Akram Sedkaoui, un Franco-Tunisien capable de chanter aussi bien comme un muezzin que comme Robert Plant. - Vous parlez de fusion, quel sens donnez-vous à ce mot ?
Loy Ehrlich : Dans ce genre de projet, il est indispensable d'avoir des musiciens ouverts aux deux univers et capables de glisser de l'un à l'autre. Le défi est d'alterner les genres en gardant leur spécificité. Et que les fragments agencés en une sorte de “tuilage” restent reconnaissables. Les uns empruntés aux Gnawas seront agrémentés d'une touche de rock, les autres feront résonner, au son du guembri et des castagnettes karkabates, des morceaux emblématiques des années 1970 comme Power of Love, de Hendrix, Sympathy for the Devil, des Stones, Immigrant Song, de Zeppelin, ou Come Together, des Beatles...
Propos recueillis par E.A. Télérama 2779
Published by Jeanne CZ.
